- Le SARS exige des contribuables sud-africains qu’ils déclarent leurs avoirs en crypto-monnaie sous peine de sanctions.
- Grâce à des accords multilatéraux, le SARS aura accès à des informations sur les comptes offshore en crypto-monnaie afin d’améliorer l’application de la législation fiscale.
Les efforts de l’administration fiscale sud-africaine (SARS) pour garantir que tous les crypto-actifs détenus par les Sud-Africains sont correctement enregistrés pour des raisons fiscales s’intensifient. Étant donné que l’on estime à 5,8 millions le nombre de personnes possédant des devises numériques, le SARS s’est inquiété d’une non-conformité générale.
Soulignant l’importance de l’ouverture, les autorités fiscales ont annoncé que les déclarations fiscales devaient divulguer les transactions et les actifs en cryptomonnaie. Il s’agit d’une grande première dans l’intégration des crypto-monnaies dans la législation fiscale en vigueur.
The South African Revenue Service (SARS) has announced plans to include crypto assets in its tax compliance program. SARS is seeking information on crypto users and stepping up efforts to identify and audit non-compliant taxpayers. The taxman urged taxpayers to participate in the…
— Wu Blockchain (@WuBlockchain) October 13, 2024
Le SARS et l’ACSE collaborent pour renforcer les efforts de conformité fiscale en matière de crypto-monnaies
Le SARS travaille en étroite collaboration avec l’Autorité de conduite du secteur financier (FSCA) dans le cadre de son plan de compilation d’informations sur les fournisseurs de services de crypto-actifs (CASP) enregistrés. Les bourses de crypto-monnaies locales sont également tenues de révéler les informations relatives aux utilisateurs, ce qui renforce la conformité.
La coopération internationale soutient également ce projet ; l‘Afrique du Sud a signé des accords mondiaux pour échanger des données concernant la propriété offshore de crypto-monnaies. En novembre 2024, ces accords devraient être officialisés, ce qui permettra d’améliorer la conformité fiscale mondiale en matière de crypto-monnaies.
Notant que la technologie a considérablement amélioré la capacité de l’agence à surveiller les personnes qui ne respectent pas la loi, le commissaire du SARS, Edward Kieswetter, a exhorté les contribuables à se conformer volontairement à la loi. Edward a déclaré :
« Faites savoir aux gens que la technologie a amélioré la capacité du SARS à débusquer les contribuables qui ne respectent pas la loi. Sachez que le SARS poursuivra tout le monde sans égard pour la faveur, la peur ou les préjugés »
L’amélioration des outils d’audit, y compris l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique pour trouver les transactions de crypto-monnaies non documentées, contribue à justifier cette approche.
Il est donc conseillé aux contribuables d’utiliser le programme de divulgation volontaire (VDP), uniquement s’ils n’ont pas encore été signalés pour un contrôle. Ceux qui désobéissent risquent de lourdes amendes, car le SARS indique clairement que l’évitement des crypto-monnaies ne sera pas autorisé.
D’autre part, CNF a précédemment rapporté que IOTA a promu des idées créatives dans d’autres domaines, y compris le commerce en Afrique via le Trade and Logistics Information Pipeline (TLIP).