- David Bailey révèle que l’un des cinq premiers détenteurs de bitcoins est probablement un pays, ce qui suscite des spéculations sur le Qatar ou l’Arabie saoudite.
- Les pays ajoutent de plus en plus de bitcoins à leurs réserves, passant de projets miniers pilotes à des investissements à grande échelle.
David Bailey, PDG de Bitcoin Magazine et figure de proue de la campagne de Trump sur les crypto-monnaies, a révélé qu’un acteur majeur dans l’espace des États-nations est largement investi dans le bitcoin.
Les commentaires de M. Bailey ont suscité de nombreuses conjectures. Puisqu’il a déclaré qu’au moins une nation achetait activement des bitcoins et s’est récemment positionnée parmi les cinq premiers détenteurs au niveau mondial.
Précisant clairement quels pays ne sont pas engagés, il a spécifiquement exclu la Chine, l’Ukraine, le Royaume-Uni, la Finlande et la Géorgie. Le Qatar et l’Arabie Saoudite sont toutefois devenus les candidats les plus plausibles, car leurs activités sur le marché des cryptomonnaies suscitent l’intérêt quant à leurs motivations et à leur portée.
David Bailey, CEO of Bitcoin Magazine and one of Trump's campaign crypto aides, said that at least one country has been actively buying Bitcoin and is now a top five holder. Qatar and Saudi Arabia may be the unnamed countries Bailey is referring to, while he said it was not…
— Wu Blockchain (@WuBlockchain) November 10, 2024
Les pays émergents considèrent le bitcoin comme un actif stratégique pour la diversification et la stabilité financière
Bien que les remarques de M. Bailey soient encore hypothétiques, elles correspondent à une tendance récente d’intérêt national croissant pour des avoirs importants en Bitcoins. Les pays émergents sont particulièrement concernés par ce changement, car les décideurs politiques considèrent Bitcoin comme un actif stratégique pour la diversification et la résilience financière.
L’exploitation minière de Bitcoins gagne également du terrain dans certains de ces pays. Ces derniers passent de projets pilotes à des installations minières nationales à grande échelle d’une capacité supérieure à 100 mégawatts et, dans certains cas, à une production de l’ordre du gigawatt.
Les pays ayant pris conscience de l’intérêt de conserver des actifs numériques dans le cadre de leurs réserves officielles, cette évolution souligne l’acceptation croissante de la capacité de Bitcoin à contribuer à la stratégie financière nationale.
Les observations de M. Bailey s’inscrivent dans un contexte où les gouvernements et les entreprises du monde entier adoptent progressivement le bitcoin. Cette acceptation indique un changement majeur dans la perspective nationale sur les ressources numériques.
Les puissances mondiales adoptent les actifs numériques comme stratégie de diversification économique
En fait, certains gouvernements nationaux s’apprêteraient à effectuer d’importants investissements mensuels en bitcoins, qui pourraient se chiffrer en milliards de dollars. De telles actions montrent que l’on comprend le bitcoin non seulement comme un outil spéculatif, mais aussi comme un moyen de contrer la volatilité financière conventionnelle.
Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que certains pays considèrent la possession de BTC comme un moyen de réduire leur dépendance à l’égard des monnaies traditionnelles et peut-être de stabiliser leur base économique.
Deux pays très riches et puissants, le Qatar et l’Arabie saoudite, seraient impliqués dans un nouveau chapitre de l’acceptation mondiale du bitcoin.
Étant donné qu’ils explorent actuellement des substituts aux revenus pétroliers conformément à leurs objectifs de diversification, leur accès probable à Bitcoin pourrait servir de modèle à d’autres pays de la région.
Les commentaires de M. Bailey ont suscité d’autres questions sur les pays qui pourraient être les fers de lance discrets de cette tendance dans les coulisses jusqu’à ce que le moment soit venu de faire des déclarations publiques.
Précédemment, le CNF avait indiqué qu’avec 12,16 milliards de dollars provenant principalement de saisies effectuées par les forces de l’ordre, les États-Unis détenaient une part non négligeable des réserves mondiales de bitcoins. Le Bhoutan a quant à lui utilisé le minage de bitcoins comme source de revenus nationale, constituant des réserves d’environ 782,46 millions de dollars en pièces de monnaie à l’époque.