- Le fonds BUIDL de BlackRock dépasse le milliard de dollars d’actifs, soulignant l’intérêt croissant des institutions pour la tokenisation des actifs.
- BUIDL s’étend au-delà d’Ethereum, en s’intégrant à diverses blockchains pour améliorer l’accessibilité et la flexibilité des investissements en actifs numériques.
BlackRock, en collaboration avec Securitize, a effectivement développé le BlackRock USD Institutional Digital Liquidity Fund (BUIDL) à plus d’un milliard de dollars d’actifs sous gestion (AUM). Ce qui démontre que la tendance à la tokenisation des actifs est plus qu’une simple expérience, mais un mouvement significatif dans l’industrie de l’investissement.
JUST IN: 🇺🇸 BlackRock and Securitize's $BUIDL fund surpasses $1 billion in assets under management. pic.twitter.com/bEGjLgwUra
— Whale Insider (@WhaleInsider) March 13, 2025
La croissance de BUIDL signale un changement dans l’adoption institutionnelle
Les actifs sous gestion de BUIDL ont grimpé en flèche ces derniers mois, en grande partie grâce à l’ajout du protocole cryptographique Ethena, d’une valeur de 200 millions de dollars. Ce changement montre la manière dont la technologie blockchain fusionne progressivement avec le secteur bancaire traditionnel. Si la tokenisation des actifs n’était autrefois qu’un concept futuriste, les grandes entreprises commencent aujourd’hui à l’accueillir favorablement.
BUIDL lui-même est un fonds tokenisé conçu pour fournir une exposition à des titres tels que les obligations du Trésor américain, les liquidités et les mises en pension. Le fonds n’était initialement accessible que sur le réseau Ethereum. BlackRock a étendu la portée de BUIDL à d’autres blockchains, notamment Aptos, Arbitrum, Avalanche et Optimism via le pont Wormhole, afin d’offrir flexibilité et accessibilité.
Grâce à la tokenisation, les investisseurs accèdent désormais à ces actifs via un processus plus rapide et efficace. Finies les méthodes traditionnelles, souvent lentes et coûteuses, pour investir dans les bons du Trésor ou les obligations.
BlackRock et l’expansion stratégique dans le secteur des ETF
BlackRock n’est pas seulement occupé avec BUIDL. En février dernier, CNF a rapporté que la société avait converti son High Yield Municipal Fund en un ETF actif, l’iShares High Yield Muni Active ETF (HIMU), avec des actifs d’une valeur de 1,5 milliard de dollars.
L’intégration des obligations municipales dans cet ETF montre les efforts de BlackRock pour élargir le champ des produits d’investissement basés sur les obligations d’État.
BlackRock, quant à lui, continue de développer son approche dans l’espace crypto, notamment avec des produits ETP Ethereum et Bitcoin. Cependant, toutes les initiatives de BlackRock n’ont pas été couronnées de succès.
L’iShares Bitcoin Trust (IBIT) a connu une décollecte d’environ 418 millions de dollars le 5 mars 2025. On peut comprendre ce phénomène comme un changement de position des investisseurs ou une prise de bénéfices après la forte hausse du bitcoin en début d’année.
La prédiction de Larry Fink et l’avenir des ETF cryptographiques
Le PDG de BlackRock, Larry Fink, n’a pas manqué de réagir à cette décision. Dans une déclaration, il a affirmé que le prix du bitcoin monterait en flèche jusqu’à 700 000 dollars si davantage d’investisseurs institutionnels plaçaient 2 à 5 % de leurs portefeuilles dans cette crypto-monnaie. Bien qu’elle semble ambitieuse, cette prédiction illustre l’espoir d’une adoption accrue de la crypto-monnaie par les institutions.
State Street prévoit qu’avant la fin de l’année, les ETF crypto dépasseront les ETF nord-américains sur les métaux précieux. Si cela se confirmait, ils deviendront la troisième plus grande classe d’actifs sur le marché mondial des ETF, estimé à 15 000 milliards de dollars, derrière les obligations et les actions.
De son côté, BlackRock vise à intégrer le bitcoin dans son portefeuille modèle via l’iShares Bitcoin Trust, dont la valorisation dépasse déjà 58 milliards de dollars.
