- Coinbase CLO critique l’incohérence de la SEC dans la classification des jetons cryptographiques comme des valeurs mobilières dans un régime juridique surprenant.
- Grewal souligne la confusion de la SEC concernant le traitement spécial d’Ethereum, laissant la communauté crypto dans l’incertitude.
La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a récemment été exprimée pour sa position contradictoire sur la classification des crypto-monnaies en tant que valeurs mobilières.
Selon Good Morning Crypto, la SEC a dépensé des centaines de millions de dollars des contribuables. Elle avait pour but de perpétuer de nombreuses sociétés de crypto-monnaies aux États-Unis au cours des quatre dernières années, classant chaque pièce comme un « titre d’actif cryptographique ».
Cependant, dans un geste inattendu, la SEC a déclaré qu’elle n’avait jamais eu l’intention d’impliquer que les crypto-monnaies étaient des valeurs mobilières. Ainsi, a-t-elle laissé le monde de la cryptographie déconcerté par ce changement brusque de récit.
SEC: We spent hundreds of millions in taxpayer money over four years relentlessly suing every crypto company in the U.S., labeling every crypto as a "crypto asset security."
Also SEC: We apologize for any confusion—at no point did we intend to suggest that crypto assets are… https://t.co/WHXdKR0xUN
— Good Morning Crypto (@AbsGMCrypto) September 13, 2024
Coinbase CLO met en évidence les contradictions de la SEC dans le procès contre les cryptomonnaies.
La réaction de Good Morning Crypto a été inspirée par un tweet du directeur juridique de Coinbase, Paul Grewal, qui a mentionné un paragraphe important du procès modifié de la SEC contre Binance.
Grewal a déclaré que la SEC « regrette toute confusion qu’elle a pu susciter » en déclarant à tort et à maintes reprises que les jetons cryptographiques sont des valeurs mobilières. Le tweet de Grewal a mis en évidence la divergence dans l’approche de la SEC, qui maintient depuis longtemps que les jetons sont des valeurs mobilières par le biais de procédures d’exécution.
Il a également spéculé sur la manière dont cette divulgation inattendue affecterait d’autres experts juridiques, notamment Stuart Alderoty, directeur juridique de Ripple. Ce dernier a a été considérablement impliqué dans la défense de Ripple contre les accusations XRP de la SEC.
Grewal était clairement frustré, faisant remarquer que le changement d’attitude de la SEC était enterré dans la note de bas de page 6 de la plainte modifiée. Ce qui pourrait potentiellement perturber des années d’activité réglementaire et de batailles judiciaires.
Grewal remet en question l’ambiguïté de la SEC sur la réglementation d’Ethereum et du XRP
Grewal a par ailleurs, posé une question essentielle concernant Ethereum (ETH), la deuxième plus grande cryptomonnaie en termes de capitalisation boursière. Il a souligné que, malgré des années d’ambiguïté réglementaire, le statut d’Ethereum en tant que non-valeur mobilière semble avoir changé. Ce statut lui permet d’échapper au type de contrôle dont d’autres cryptomonnaies, comme le XRP, ont fait l’objet.
Grewal a fait remarquer avec sarcasme que la SEC « semble avoir une connaissance mystérieuse des raisons pour lesquelles l’ETH diffère des autres jetons ». Ce qui implique que le grand public n’apprendra l’explication que si l’agence le poursuit en justice.
Ses déclarations soulignent l’opacité avec laquelle la SEC a géré la réglementation des cryptomonnaies, laissant les acteurs du secteur incertains du cadre juridique guider leurs opérations.
Les incohérences de la SEC ont suscité de nouvelles critiques de la part du secteur des cryptomonnaies. Le CLO de Coinbase a également souligné le comportement contradictoire de la SEC. Il a spécifiquement mentionné que la SEC avait classé le XRP comme un titre dans le paragraphe d’ouverture de sa plainte contre Ripple.
Cette affirmation a été essentielle dans la longue bataille juridique de Ripple avec la SEC, et la clarification rapide de l’agence était donc d’autant plus inattendue. Selon Grewal, les actions de la SEC indiquent une tentative intentionnelle de tromper les tribunaux et le public. Ce qui incite de nombreuses personnes à se demander pourquoi l’agence fait maintenant marche arrière.
Pour ajouter à la confusion, un rapport du CNF donne plus d’informations sur le changement de position de la SEC. L’agence a récemment mis à jour son procès contre Binance, Binance.US et le PDG Changpeng Zhao, modifiant sa position sur la classification de certains actifs de cryptomonnaie.
La SEC a reconnu que les jetons comme Solana (SOL), Cardano (ADA) et Polygon (MATIC) ne sont pas des valeurs mobilières. Cela représente un changement substantiel par rapport à la position précédente de la SEC, qui affirmait que bon nombre de ces tokens étaient proposés en tant que valeurs mobilières non enregistrées.
Le gouvernement a précisé que le terme « titre d’actif cryptographique » fait référence aux contrats et accords qui régissent la vente de jetons, et non aux jetons eux-mêmes.